Retranscription de l’épisode 4 de Tout en nuances.
Bienvenue dans le premier épisode de 2025 !
Aujourd’hui on va parler coaching. Tu fais peut-être partie des nombreuses personnes qui décident, en début d’année, de prendre de bonnes résolutions. Et tu fais peut-être aussi partie de celles et ceux qui ne vont pas au bout du processus.
Les raisons peuvent être très diverses comme : des objectifs irréalistes, un manque de soutien, un manque d’organisation, l’absence de motivation ou de discipline, ou encore l’auto sabotage, …
Personnellement pendant de très nombreuses années, j’ai fait partie de la team qui prenait des bonnes résolutions. Et bizarrement, depuis que je suis coach, j’ai arrêté pour une simple et bonne raison : je n’attends plus une échéance particulière pour définir un objectif. Les moments qui reviennent le plus pour se fixer des objectifs sont souvent la nouvelle année, la rentrée scolaire (ou l’après congé d’été) et l’anniversaire. Maintenant quand j’ai l’impulsion de me fixer un objectif je n’attends pas une date précise, je vois tout de suite ce que je peux mettre en place.
Le risque de s’attacher à une date emblématique, c’est de laisser filer la motivation. Prenons l’exemple de quelqu’un qui au mois d’octobre aurait l’élan ou un début de déclic pour arrêter de fumer et qui se dirait “ça sera ma résolution pour l’année prochaine”. Le danger est qu’au mois de janvier l’envie et/ou la motivation ne soient plus là. Si la personne, tout de suite au mois d’octobre, se dit “bon ok, alors il me faut telle, telle, telle chose pour atteindre cet objectif” et commence à prendre son rendez-vous chez le tabacologue et à planifier ça dans sa tête, elle bénéficie tout de suite du bon état d’esprit (qui ne sera peut-être plus là en janvier parce que le temps aura fait son affaire et elle sera passé à autre chose).
On arrive au cœur du sujet que je voulais aborder aujourd’hui : le coaching. Te faire coacher dans ce contexte ça va te permettre de combler tout un tas de lacunes que tu pourrais avoir dans la mise en place de tes bonnes résolutions. Déjà ça va t’aider à définir un objectif écologique et réalisable pour toi, à définir les étapes intermédiaires, à maintenir un niveau de motivation nécessaire tout au long du processus. Pour ne citer que ça.
Ça fait plusieurs années que le coaching est entré dans ma vie et, en 2024, en m’intéressant à ma clientèle idéale je me suis rendu compte que très souvent les gens ont une image du coaching erronée. Et c’est bien normal parce que peu de gens ont fait la démarche de se faire coacher et l’image qu’on a principalement c’est celle du coach sportif. Le coaching de vie est quand même une approche un peu différente.
Si je dois te donner une définition du coaching cela vient de coach = le coche. C’est faire un voyage d’un point A à un point B. Ce qui n’est absolument pas clair pour la plupart des gens est que le coach à qui tu vas faire appel n’a pas les réponses pour toi. Il ne va pas t’orienter dans un sens ou dans un autre. Il ne conseille pas, si ce n’est conseiller des exercices. Le coach est là pour te prendre par la main et t’accompagner pendant ce voyage. Il va t’écouter sans jugement, parfois te bousculer un peu en te posant les bonnes questions, t’emmener à modifier les croyances qui ne te servent pas voire même te font du mal, t’aider à te connecter à tes propres ressources.
Enfin, même s’il est de la responsabilité du coach de te guider au mieux, les actions à mener restent entre tes mains.
Une question qui revient très souvent est : quand dois-je aller voir un psy ou plutôt faire appel à un coach ? En deux mots, le psy va s’occuper du passé et le coach va s’occuper du futur. Mais chaque coach et chaque psy a sa sensibilité et sa spécialité. Je considère que rien n’est complètement dissociable. En séance, j’ai affaire à ton toi du présent qui veut certes aller à un point B dans le futur mais qui a un passé. C’est mon bagage en EFT qui me fait opter pour ce point de vue-là. La personne que j’ai en face de moi a un passé, des traumas, elle a tout un système de croyances qui s’est construit dans le passé. Sans prendre tout ça en compte, on ne peut pas aller dans le futur, en tout cas pas de façon saine selon moi.
À qui s’adresse le coaching ?
Ça s’adresse à tout le monde. Actuellement j’ai l’impression que les premiers clients des coachs se sont des coachs eux-mêmes, ou tout du moins des gens qui sont dans les métiers de l’accompagnement comme des naturopathes, des sophrologues, etc… On voit notamment assez peu de salariés qui se font coacher. On pense beaucoup que c’est un truc d’entrepreneurs ou d’élite. Personnellement je milite pour un coaching qui peut s’adresser à tout le monde. D’ailleurs, ma clientèle de cœur, ce sont les personnes qui se suradaptent au travail. Et oui ça peut concerner des entrepreneurs mais ça concerne aussi grandement les salariés !
En résumé, voici ce qu’il est important de retenir si jamais tu as envie de prendre de bonnes résolutions pour 2025 :
- Ne prends pas trop de bonnes résolutions à la fois : définis un objectif prioritaire et éventuellement un ou deux objectifs mineurs.
- Pour chaque objectif, définis ton pourquoi. Ce sera indispensable de t’y raccrocher quand la motivation commencera à baisser.
- Découpe ton objectif en sous-objectifs pour définir ton plan d’action. L’idée c’est d’y aller progressivement pour ne pas créer de blocage.
- Passe à l’action tout de suite tant que tu as l’élan pour commencer le processus.
- Trouve-toi des alliés, des personnes qui vont pouvoir te soutenir dans ta démarche ou encore mieux : un ou une ami.e qui a le même objectif que toi et avec qui tu vas pouvoir avancer en parallèle.
- Attention, un objectif n’est pas gravé dans le marbre. Tu as le droit de te rendre compte que tu t’es trompé.e de direction et de rectifier le tir.
- Enfin n’oublie pas que demander de l’aide n’est pas un aveu de faiblesse et c’est parfois nécessaire.